Conclusion du rappport de la Cour des Comptes
de ce mois consacré au SSA (pour accéder à l'ensemble du rapport cliquer ici).
En octobre 2010, la Cour avait publié un rapport intitulé « médecins et hôpitaux des armées ». Ce rapport formulait quatorze recommandations. La Cour préconisait de réduire le coût de la formation des personnels médicaux et de la rendre plus pertinente, d’améliorer l’efficacité et le suivi du soutien santé en opérations extérieures, de mieux utiliser le temps des médecins d’unité et de réduire le déficit des hôpitaux militaires.
Deux ans plus tard, la Cour fait un bilan de santé:
Du mieux. Le coût de la formation des praticiens a été réduit et la part militaire de cette formation a été accrue ; les médecins d’unité participent davantage aux gardes d’urgence ; la coopération entre hôpitaux militaires et civils a été améliorée et la contribution budgétaire du ministère de la défense au financement hospitalier a été réduite de 15 % en trois ans, grâce à une amélioration de l’activité et de la productivité des hôpitaux.
Les efforts pour réduire le déséquilibre financier des hôpitaux marquent,
toutefois, le pas. Aussi, le service réfléchit-il actuellement à un nouveau projet de service qui concerne ses deux activités :
- s’agissant des hôpitaux d’instruction des armées, ce projet vise une plus large coopération avec
l’ensemble des secteurs de la santé publique et les agences régionales de santé, une spécialisation renforcée de chaque hôpital afin de bénéficier d’économies d’échelle et d’obtenir de
meilleurs résultats ; pour y parvenir, il prévoit aussi d’accorder une autonomie accrue aux directeurs des hôpitaux, tant que la mission opérationnelle de soutien des forces n’est pas en
cause ;
- s’agissant de la médecine d’unité, les médecins devraient voir leur activité augmentée et
recentrée sur les soins et la pratique des urgences en les faisant participer à l’offre de soins en direction de la population locale non militaire. La Cour invite le service de santé
à