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Michèle Vianès, présidente de Regards de femmes.
A l’heure où les députés vont débattre du projet de loi visant à instaurer la parité dans les assemblées départementales, l’association Regards de Femmes, épaulée par le Conseil général, invite les femmes à une série de réunions interactives.
Objectif : les former et les informer sur le fonctionnement des collectivités et promouvoir leur accession à des fonctions politiques. A commencer par les conseils municipaux et les conseils généraux.
« Il s’agit de montrer aux femmes qu’elles aussi peuvent s’engager (…) Les deux freins qu’elles évoquent le plus sont la peur de ne pas être capable et la peur de manquer de temps », explique Michèle Vianès, présidente de Regards de Femmes.
« Une des finalités de ces réunions, c’est montrer que les femmes sont tout aussi capables que les hommes et donner des bases méthodologiques pour gérer son temps, pour connaître le fonctionnement des collectivités, les contraintes d’une fonction publique… Des choses indispensables à une élue : savoir dire non, savoir se présenter, répondre aux médias, faire accepter son engagement par son entourage… »
Le
poids de la culture
Des obstacles beaucoup moins lourds que le poids d’une culture de domination masculine ancestrale, alimentée par l’éducation, la religion, le « modèle » familial…
« Cette action répond modestement à notre volonté de débloquer des stéréotypes très profonds, à intégrer l’universalité des femmes, qui représentent la moitié de l’humanité dans notre façon de penser. De ce point de vue, il nous apparaît évident que les femmes doivent être représentées dans toutes les structures et à tous les échelons de la société. »
La parité imposée par la loi ne peut-être que transitoire. « Nous ne défendons pas la notion de quotas. Mais si la parité s’avère la meilleure façon de faire évoluer notre culture, alors elle est nécessaire. »
Besoin
d’être vues
Plus les femmes seront visibles, plus leurs absences seront remarquées.« Dans conseils municipaux des villes, ou elles sont généralement plus représentées, les gens se sont habitués à les voir. A force, cela ne choque plus personne de leur confier des responsabilités (…) » affirme cette élue de Caluire.
L’important, c’est « qu’on arrive à ce chacun fass