Nathalie, 27 ans, prend Diane 35 depuis 10 ans. Elle souhaitait changer de contraceptif. Sa gynécologue lui a refusé au motif qu’on « ne change pas s’il n’y a pas de problème ».
Au départ, la prescription respecte l’autorisation de mise sur le marché. C’est bien pour traiter son acné que Nathalie, 17 ans à l’époque, se voit prescrire le médicament Diane 35,
interdit de vente depuis mercredi (le JSL d’hier). Dix ans plus tard, la Chalonnaise, « alertée par tout ce qu’on a entendu ces derniers mois sur les pilules de nouvelle génération », se rend
chez sa gynécologue. C’était il y a trois semaines.
« Je prenais Diane depuis 10 ans. J’avais envie de changer de mode de contraception », raconte la
jeune femme nouvellement installée dans la cité de Niépce. « La gynéco m’a opposé un non catégorique, au motif qu’on ne change pas s’il n’y a pas de problèmes ». Nathalie ne baisse pas les bras
et se rend chez son généraliste. « J’ai trouvé un médecin beaucoup plus ouvert au dialogue. Elle a pr
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