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Jean-Pierre Chevènement, candidat en 2002 à la présidentielle, a tracté sur le marché franc, hier, avec Jean-Pierre Cossin.
L'ancien ministre de l'Intérieur, venu soutenir le candidat du Mouvement républicain et citoyen, n'a pas pu éviter de saluer le député Gonnot et l'élu dissident Claude Sadin.
«On est sur le pied de guerre...Mais une guerre bon enfant!» Dix heures, hier, rue Saint-Eloi. Xavier Robiche, conseiller municipal, avait raison: la venue de Jean-Pierre Chevènement sur le marché franc, pour soutenir son candidat du Mouvement républicain et citoyen (MRC) aux législatives, Jean-Pierre Cossin, aura bien mis gauche et droite en ébullition.
Derrière des sourires parfois de façade. L'ancien ministre (de l'Éducation, de la Défense, de l'Intérieur) des gouvernements de gauche, candidat à la présidentielle de 2002, a réussi son effet: tout le monde voulait être sur la photo. Sauf peut-être le suppléant du prétendant MRC, le maire socialiste, Patrick Deguise, arrivé de l'ex-caserne du RMT avec un quart d'heure de retard.
N'est-ce pas ce dernier, vainqueur aux municipales du député UMP, François-Michel Gonnot, qui aurait dû être le vraiprétendant? Jean-Pierre Chevènement, signataire le 9 mars d'accords avec le Parti socialiste, a sa réponse: «Jean-Pierre Cossin est aussi bien candidat du PS que du MRC. Il est natif de l'Oise, y habite, tandis que sa femme était institutrice à Lassigny. Il rendra beaucoup de services à la population.»
On insiste: Patrick Deguise était bien le seul nom local, à gauche, soutenant la comparaison avec le Thourottois Patrice Carvalho, prétendant du Front de gauche... «Il faut un peu de jugeotte: le gouvernement Ayrault ne comporte aucun ministre du Front de gauche, et les communistes ne veulent pas y participer. La gauche labellisée majorité présidentielle, ici, c'est Jean-Pierre Cossin», persiste et signe l'ex-ministre.
Pour l'une de ses dernières visites de campagne - «j'en ai fait une quinzaine» -, Jean-Pierre Chevènement, 73a