Le prochain Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale (LBDSN) devrait être un texte
court. L'objectif de ses rédacteurs est de ne passer dépasser 120 pages, contre 336 pour le précédent. Ce choix de la brieveté s'explique par le souci "d'aller au coeur du sujet, à
l'essentiel, sans réinventer la roue", selon les mots de Jean-Marie Guéhenno, président de la commission chargée de le rediger. "Ce ne sera pas un opus magnum en 105 volumes. Il doit
être lisible et pédagogique et surtout fixer un cap. Nous n'esquiverons pas les choix à faire et nous les expliqueront de façon claire", promet-il, dans un entretien avec le blog
secret-défense.
"La machine tourne" assure-t-il. La commission s'est installée dans les locaux du contrôle
général des armées, à Saint Thomas d'Aquin (Paris), même si les réunions plénières (une tous les dix jours environ) se déroulent aux Invalides, dans la salle Debré du Secrétariat général de
la défense et de la sécurité nationale (SGDSN).
Les 46 membres de la commission sont répartis en sept groupes de travail, auxquels participent
également des experts extérieurs : contexte stratégique, cadre d'action, securité nationale, renseignement, contrats opérationnels, industrie de défense et ressources
humaines.
Outre quelques "personnalités qualifi