Plusieurs organisations - dont le Front de Gauche - contestent ce mode de ratification et exigent un référendum. Dimanche 30 septembre une manifestation est organisée à Paris pour réclamer une consultation populaire sur ce Traité et contester la politique d'austérité qui semble imposée par le texte.
Mais qui ne s’aperçoit pas - malgrè tout les talents oratoires du tribun - de l'incapacité à produire des analyses correctes, du manque de cohérence du Front de Gauche et de cette mystification euro-fédéraliste ? Quel est donc l'intérêt de M. Mélenchon de proposer une stratégie politique absurde et sans issue ? Chercherait-on a diviser et décourager les forces démocratiques pour mieux ruiner la République ?
Il est certain que cette entrée en matière semblera abrupte et sans fondement pour beaucoup. Il n'est pas suffisant de mettre en cause la ligne politique du Front de Gauche sur une simple intuition. Cet article se propose donc de contribuer au débat sur cette question et d'appuyer la démonstration par des arguments concrets.
L'année 2012 a été riche d’événements : les présidentielles, les législatives, le débat actuel duTraité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG). Autant de rendez-vous qui nous permettent de faire le point sur la cohérence prétendue du Front de Gauche et les points forts de sa propagande politique.
On s’aperçoit alors d'une pénible ambiguïté, d'une sorte de double discours, d'analyses tronquées et insuffisantes comme si - mystérieusement - le Front de Gauche manquait de matière grise ou n'osait pousser ses analyses jusqu’à leurs conséquences logiques.
Reprenons les appels à la mobilisation contre le TSCG pour vérifier les arguments qui conduisent à s'opposer à la ratification gouvernement socialiste. Ils s'avèrent incomplets et étrangement produisent une étrange convergence avec la propagande euro-fédéraliste.
Le but poursuivi par le Front semble étrangement de soutenir les institutions et processus antidémocratiques de l'Union européenne. Pour ce faire, il s'agit d'occulter les fondements monétaristes de la BCE pour agiter une véléité de renégociation du projet d'austérité - pourtant techniquement indispensable au maintien de la monnaie commune ! Ne s'agirait-il pas aussi de camoufler les postulats impérialistes ou euro-fascistes qui ont alimentés la "construction européenne" pour mieux défendre alors une prétendue "solidarité" ou "indépendance européenne" ?
Mais a bien y regarder cette ambiguïté est la même qui a traversé tous les discours idéologiques, les thèmes de campagne tant présidentielle que législative. Moments critiques où bien peu de choix ont été proposé - ou plutôt imposés a partir des instances dirigeantes - d'utiles et décisifs pour faire basculer les lignes politiques en faveur des forces vives, militantes pour un renouveau démocratique en France.
C'est pourquoi ceux qui aiment la France et admirent son rôle historique en faveur du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, les citoyens qui reconnaissent l'utilité et la nécessité du principe de la souveraineté nationale pour agir contre l'oppression impérialiste et financière qu'elle émane de Wall Street, de la City, de Francfort, ou d'ailleurs sont déçus et se sentent floués... Ils ne peuvent plus s