Nous sommes le 17 juillet. José Bové intervient au micro de Radio Totem Lozère. Il jette un pavé dans la marre aux loups. « Pour moi, les choses sont claires. Si le loup risque d’attaquer un troupeau, la meilleure façon de faire, c’est de prendre le fusil et de tirer. » Il poursuit : « La menace du loup, c’est quelque chose qui fait que les gens ne dorment pas (…). Ce qui se passe dans les Alpes est quelque chose d’absolument intenable pour les éleveurs (…). Je ne crois pas qu’au nom de la biodiversité on doive accepter. » Et de conclure, échauffé : « Il faut savoir : veut-on qu’il y ait encore des paysans, des bergers ? (…) Une fois, nous avons eu un loup sur le Larzac. Ça s’est terminé ainsi : on a retrouvé le squelette du loup sur un clapas. Personne ne sait ce qui s’est passé. C’est très bien comme ça. »
José Bové, sur Radio Totem Lozère, le 17 juillet 2012.