http://www.marianne.net/blogsecretdefense/Au-Mali-la-Blitzkrieg-de-l-armee-francaise_a926.html
L'affaire s'est joué en deux temps : à Gao, dans la nuit de vendredi à samedi, puis à Tombouctou, dans la nuit de dimanche à lundi. Désormais, tous les points de passage du fleuve Niger - ponts ou bacs - sont sous contrôle des armées françaises et maliennes. Après le coup d'arrêt donné à l'offensive des colonnes djihadistes (1ere phase), la deuxième phase - qui était planifiée dès le déclenchement de l'opération - s'est déroulée sans anicroche. Il faut dire que l'ennemi se replie, sans véritablement livrer combat.
La ville de Gao a été reprise d'abord par les hommes du Commandement des opérations spéciales, en particulier le pont et l'aéroport. Un poser d'assaut a permis d'acheminier ensuite des renforts. Le secteur est désormais sous le contrôle d'élements essentiellement fournis par les paras du 1er RCP. Quelques combats ont eu lieu, ne faisant aucune victime côté français. Les forces spéciales ont tués une quinzaine de djihadistes dans des 4X4 puis un hélicoptère Tigre a détruit un autre 4x4, tuant une dizaine d'hommes.
La ville de Tombouctou a été le théâtre d'une opération aéroportée dans la nuit de dimanche à lundi. C'est le plus important largage de parachutiste depuis Kolwezi en 1978. 250 légionnaires du 2ème REP ont sauté à quatre kilomètres au nord de la ville, sous le regard d'un drone Harfang. Cinq avions ont largué les paras : trois Transall C-160 et deux Hercules C-130. Un GTIA blindé (21ème RIMa) et des hélicoptères du Groupement aéromobile ont également été engagés.
L'aviation - qui bénéficie désormais des ravitailleurs de l'US Air Force - a appuyé ses opérations avec les quatorze avions de combat désormais pr