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Cercle Jean Moulin ®

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Co-Président d'Honneur Daniel Cordier, Secrétaire Particulier de Jean Moulin, Hubert Faure, membre des 177 du Commando Kieffer, membre d'Honneur Suzanne Escoffier, petite cousine et filleule de Jean Moulin Association Mémorielle Patriotique et Républicaine. cercle.jean.moulin71@sfr.fr 07 81 34 85 48


Jean Dominique Merchet : Devenir Apache !

Publié par cercle Jean Moulin sur 14 Octobre 2012, 15:00pm

Catégories : #Armée - défense nationale - Jean Dominique Merchet

Une chronique sur les opérations spéciales parue dans un récent numéro du magazine Guerres et Histoire

Devenir Apache !

Durant la seconde moitié du XIXème siècle, l’armée américaine fut confrontée à un ennemi redoutable : les Apaches. Certains de leurs chefs sont devenus mythiques ; qu’on pense à Cochise ou à Geronimo ! Les westerns nous l’ont appris : les Apaches sont des Indiens d’Amérique vivant dans les zones arides et accidentées du sud-ouest des Etats-Unis (Arizona, New-Mexico) et du nord-ouest du Mexique. Des tribus guerrières, qui vivaient, avant l’arrivée des Blancs, de chasse et de raids contre leurs voisins agriculteurs. Contrairement aux Indiens des grandes plaines (Sioux, Cheyenne, Comanche, etc.), les Apaches ne portaient pas de plumes et ne vivaient pas sous des tipis ! Et ils ne combattaient pas non plus à cheval… 

Ils furent de très redoutables combattants, des maîtres de la guérilla. Les leçons de cette guerre de « basse intensité », comme on ne disait pas encore, restent d’une grande actualité pour comprendre les « conflits asymétriques » d’aujourd’hui. Par plus d’un trait, les Apaches vont penser aux « insurgés » afghans. D’ailleurs, lorsqu’ils sortent de leurs bases, les soldats américains ne disent-ils pas qu’ils pénètrent en « territoire indien » ? Bel hommage. 

Les guerres apaches durèrent un quart de siècle, de 1861 à 1886 – pour l’essentiel. N’imaginons pas de grandes batailles : les combats furent rarement l’affaire de plus de quelques dizaines d’hommes, parfois quelques centaines. 

Toutes leurs qualités militaires s’apparentent à celle mise en valeur aujourd’hui par les « forces spéciales ». La principale était la ruse, leur tactique favorite l’embuscade. Chez eux, la bravoure n’était pas considérée comme une qualité guerrière. Bien au contraire, toute leur culture militaire visait à minimiser leurs propres pertes, en évitant systématiquement de prendre des risques inutiles. Les chefs, souvent âgés, étaient justement choisis pour leur prudence. Un homme trop fougueux, qui mettrait son groupe e
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