En 1940, capitaine d'un bataillon d'infanterie, talonné par les Allemands, il ramène à pied, sur plus
de 400 km, l'intégralité de ses hommes et de leurs armes ; retraite exemplaire qui lui vaut la croix de guerre. Au début de 1941, il entre activement dans la Résistance avec le réseau du Musée
de l'homme, puis rejoint celui de la Confrérie Notre-Dame, fondée par le colonel Rémy.
Il y joue un rôle éminent et, au printemps de 1942, s'envole clandestinement pour rencontrer le général
de Gaulle à Londres. Il devient un des grands animateurs de la France combattante et de la Résistance.
Il est l'un des tout premiers à être nommé Compagnon de la Libération le 17 octobre 1942 au motif
suivant : "Modèle d'esprit de devoir et de sacrifice. Organisateur d'un rare mérite, a fait preuve, au cours des très importantes et périlleuses missions qui lui furent confiées, d'un
dévouement exemplaire au service de la France." Le général de Gaulle le qualifie même de "philosophe du gaullisme".
Chantre de la
France combattante
Il a été, d'autre part, le chantre de la France combattante et de la Résistance, des inconnus tombés au
combat qu'il a appelés les "soutiers de la Gloire". L'émotio