Devant une salle bien remplie, le candidat de Debout la République à renouveler son message essentiel qui est la sortie de l’euro.
Voilà qui change singulièrement : une salle bien garnie, des jeunes présents en nombre, des invités à la tribune et un discours visant davantage à exposer ses idées qu’à parler de ses concurrents.
Mercredi soir, à Virey-le-Grand, Maxime Thiebaud a sûrement marqué quelques points supplémentaires dans la catégorie crédibilité même si la globalité de la salle était tout entière acquise à sa cause.
Yves Guillot avait lancé les débats avant de laisser la parole à l’invitée de la soirée en la personne de Michèle Vianès, candidate dans l’Ain, présidente de regards de femmes. « Nous avons fait une campagne de terrain, avec nos petits moyens, mais avec nos idées. Et ces jeunes je les trouve culottés. Il faut du courage pour se présenter à une élection législative à 20 ans. Il faut les aider. »
De l’aide, Maxime Thiebaut ne veut finalement qu’une seule forme : celle que pourraient lui donner les électeurs dimanche. On le critique sur son jeune âge ? Qu’importe. « Aujourd’hui je demande à ce qu’on fasse débarquer à l’Assemblée nationale des jeunes comme les candidats de Debout la République pour redonner à cette assemblée le mouvement qu’il lui faut. »
C’est bien évidemment l’Europe et la sortie de l’euro qui est au cœur du discours du candidat de Debout la République. « Le pays, c’est comme un humain : à un moment, on en a un peu mare de se faire marcher dessus sans bouger. » Et le jeune homme de préciser : « Je suis pour la coopération, pas pour la fédération. »
En remettant des frontières et en redonnant une monnaie propre à
http://www.lejsl.com/edition-de-chalon/2012/06/08/une-europe-sans-l-euro-glfw