En mettant l’accent sur les savoirs fondamentaux, cette loi donne pour priorité à l’école l’instruction, et par là-même l’éducation d’esprits éclairés, tout en gardant le cap sur l’insertion professionnelle : c’est la traduction concrète du mot d’ordre « apprendre pour entreprendre » qu’avait lancé Jean-Pierre Chevènement.
On ne peut que féliciter le Ministre Vincent Peillon d’avoir su éviter les chemins de traverse dans lesquels tant l’UMP qu’EELV – parfois ensemble – ont tenté d’entraîner le débat en défendant une vision maximaliste des langues régionales. Ne pas confondre l’essentiel et l’accessoire, garder le sentiment de ce qui est urgent pour le pays : tel est en définitive l’acquis de cette loi.