Au cours des six prochaines années (2014-19), les crédits de la défense devraient être en moyenne d'environ 30 milliards par an. Une partie de cette somme - de l'ordre de 3 à 5 milliards sur l'ensemble de la période - proviendra de "recettes exceptionnelles", comme cela avait déjà le cas lors de la précédente loi de programmation. Après les fréquences et l'immobilier, on parle aujourd'hui de vendre les participations de l'Etat dans les entreprises de défense.
L'arbitrage de ce matin, qui a été annoncé à plusieurs responsables politiques, parlementaires notamment, par le Premier ministre au cours d'un déjeuner à Matignon, met fin (temporairement ?) à un affrontement d'une grande vigueur entre Bercy et la Défense. La semaine dernière avait été marquée par une offensive de Bercy pour réduire le budget de la défense de plusieurs milliards par an. Une rencontre entre Le Drian et Cahuzac - juste avant sa démission - s'était mal passée puis le conseil de défense du vendredi 22 mars avait suscité de vives inquiétudes dans la communauté de défense. Le ban et l'arrière-ban se sont alors mobilisés, avec visiblement un certain succès.
La bataille n'est pas pour