« L’Union Nationale des Parachutistes, le cinquantenaire ». De retour sur ce lieu mythique pour les parachutistes où, comme mes frères d’armes, je fus breveté ; c’était il y a vingt-trois ans, c’était en juillet 1989.
Le soir, parfois, nous avions quelques instants de calme. C’est au cours de l’un de ses instants de répit que je mettais assis entre deux sapins bordant la base. Regardant vers l’horizon le soleil qui se couchait, tirant sur une clope, je me disais « aujourd’hui j’ai vingt ans et personne ne le sait ». Solitude du soldat. Ce n’est que deux ou trois jours plus tard que je suis rentré dans une cabine téléphonique pour appeler mes parents, qui m’ont copieusement mais affectueusement incendié.
Je me rappelle à l’époque, c’était la