Si la plupart des médias français se réjouissaient eux aussi en début d’année de cette extraordinaire réussite commerciale et industrielle, portant sur un montant de 9,2 milliards de dollars, très peu, excepté Jean Guisnel sur son blog, soulignaient qu'il ne s’agissait pas d’un contrat et que la négociation ne faisait que commencer : « Elle consiste à dire que le Rafale est proposé par ses fabricants, Dassault Aviation en tête, à un prix moindre que l'Eurofighter Typhoon. Pour cette raison, des négociations exclusives vont s'engager entre la France et l'Inde. Elles porteront sur la livraison de 16 appareils clés en main et l'assemblage en Inde chez HAL (Hindustan Aeronautics Limited) de 110 autres, dont les pièces détachées seront fournies par l'un des 500 sous-traitants français travaillant actuellement pour le GIE Rafale ».
Officiellement, l’Inde a annoncé qu’elle se donnait jusqu’au 31 mars 2013, clôture de son année fiscale pour prendre sa décision. C’est que, comme pour la procédure brésilienne –toujours en cours mais où la France n’est plus favorite- la partie politique est beaucoup plus complexe qu’il n’y paraît.