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Par Morgan Macé,Le 13e roman de John Irving In one person, est devenu un best-seller aux États-Unis, peu de temps après sa sortie le mois dernier. Récompensé par les prix du New-Yorker et de Vanity Fair, Irving a choisi cette fois d'explorer la bisexualité au travers du personnage de Billy Abbott.
Le jeune homme provenant du Vermont, une région rurale, est alors peu accepté dans un monde qui comprend mal sa sexualité hybride. Irving décrit la solitude d'un personnage qui n'est jamais vraiment à sa place dans la société, en effet, parmi les hétérosexuels il est considéré comme un gay qui ne s'assume pas et dans sons cercle d'amis gays, une méfiance est palpable.
Les personnalités bisexuelles forment ce que l'on appelle une minorité sexuelle, noyée dans une mode "gayfriendly", alors même que l'abréviation LGBT (lesbienne, gay, bisexuel, transsexuel) désigne ces différences. « Je suppose que depuis la publication du "Monde selon Garp", vous pensez que la société est plus tolérante devant les différences sexuelles, mais si c'était le cas, je n'aurais pas écrit ce livre.», Irving offre donc un miroir à ceux qui pourraient se reconnaître dans le personnage de Billy.
Plus enc
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Mauvaise nouvelle pour les hommes qui fréquentent des établissements gays conviviaux, type bars, clubs, saunas ou backrooms. L’étude Prévagay, menée en 2009 dans 14 établissements parisiens volontaires par l’Institut de veille sanitaire (InVS) et l’Agence nationale de recherche sur le sida et les hépatites virales (ANRS), vient d’estimer à 3,8 %, l’incidence de l’infection par le virus du sida.
Explication de Stéphane Le Vu, épidémiologiste à l’InVS et premier auteur de l’étude publiée ce 29 juin dans la revue scientifique internationale en ligne, PLoS ONE: «Si l’on considère un groupe de 100 hommes séronégatifs qui fréquentent ces lieux, on estime qu’environ 4 d’entre eux seront infectés au bout d’un an.» Inquiétant, car révélateur d’une dynamique de contamination importante.
Dans l’étude Prévagay, où près de 60 % des hommes sollicités ont accepté de se faire prélever une goutte de sang au bout du doigt, 157 échantillons sur 886 se sont révélés séropositifs pour le virus du sida, soit près de 18 %. Une prévalence élevée qui n’a pas surpris les investigateurs. «Il s’agissait là d’un groupe sexuellement très actif, ayant un