L'affaire intervient alors que la question des drones est à nouveau posée, notamment en France. Stefan Zoller était un partisan convaincu du projet Talarion, le drone Male d'EADS. Il y a deux ans, il aurait même fait échouer un accord entre l'américain General Atomics et EADS sur l'européanisation du Predator. Tom Enders, pour qui les drones ne sont en aucun cas une priorité stratégique, estime qu'il n'y a pas de marché suffisant en Europe pour justifier la création d'une filière Male : exit le Talarion et retour, éventuel, à des discussions avec General Atomics. Au moment même où Paris envisage très sérieusement d'arrêter le programme Dassault-IAI du Heron TP pour acheter des drones américains ! Un
EADS : une reprise en main de Cassidian... sur fond de drones
Le patron d'EADS, Tom Enders, n'a pas pris de gants pour mettre à la porte, lundi, Stefan Zoller, le
patron (allemand, lui aussi) de Cassidian, la branche Défense du groupe européen. Les deux hommes ne s'entendaient pas et Enders contestait la volonté de la branche Défense de s'autonomiser.
L'arrivée d'un nouveau dirigeant Berhnhard Gerwert, un «ingénieur très casque à boulons» comme il est décrit dans l'entreprise, est le prélude à des restructurations importantes.
Sur le fond, l'idée est de regrouper toutes les activités d'aéronautique militaires (Eurofighter, drone, etc) au sein d'Airbus Military – qui s'occupe aujourd'hui essentiellement de l'A400M.
Problème : Airbus Military est... espagnole et personne, en Allemagne comme en France, ne juge très sérieux de confier un aussi gros morceau à un pays secondaire dans ce domaine. L'avenir des
activités d'électronique de défense, au sein de Cassidian, reste en suspens.
L'affaire intervient alors que la question des drones est à nouveau posée, notamment en France. Stefan Zoller était un partisan convaincu du projet Talarion, le drone Male d'EADS. Il y a deux ans, il aurait même fait échouer un accord entre l'américain General Atomics et EADS sur l'européanisation du Predator. Tom Enders, pour qui les drones ne sont en aucun cas une priorité stratégique, estime qu'il n'y a pas de marché suffisant en Europe pour justifier la création d'une filière Male : exit le Talarion et retour, éventuel, à des discussions avec General Atomics. Au moment même où Paris envisage très sérieusement d'arrêter le programme Dassault-IAI du Heron TP pour acheter des drones américains ! Un
L'affaire intervient alors que la question des drones est à nouveau posée, notamment en France. Stefan Zoller était un partisan convaincu du projet Talarion, le drone Male d'EADS. Il y a deux ans, il aurait même fait échouer un accord entre l'américain General Atomics et EADS sur l'européanisation du Predator. Tom Enders, pour qui les drones ne sont en aucun cas une priorité stratégique, estime qu'il n'y a pas de marché suffisant en Europe pour justifier la création d'une filière Male : exit le Talarion et retour, éventuel, à des discussions avec General Atomics. Au moment même où Paris envisage très sérieusement d'arrêter le programme Dassault-IAI du Heron TP pour acheter des drones américains ! Un
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