Appartenant à la gauche radicale, ce syndicat décore son siège parisien d'un mur sur lequel il désigne à la haine et à la vindicte des belles âmes qui le peuplent diverses personnalités jugées (sic) "connes".
Philippe Schmitt a eu la désagréable surprise de s'y découvrir. Qu'a-t-il fait pour être ainsi jeté à l'opprobe ? Philippe Schmitt est le père d'Anne-Lorraine, assassinée de 34 coups de couteau dans le RER D, le 25 novembre 2007, par un récidiviste, Thierry Devé-Oglou, condamné depuis lors à la réclusion à perpétuité. Anne-Lorraine se destinait au journalisme et se passionnait pour les questions de défense. Depuis sa mort, un prix portant son nom est décerné chaque année par l'Association des journalistes de défense (AJD).
A la suite de ce drame, Philippe Schmitt a critiqué "les libérations irresponsables de violeurs récidivistes et le laxisme de certains juges d’application des peines" et s'est, avant de s'en éloigner, engagé au sein de l'Institut pour la Justice- un organisme plaidant pour une plus grande répression. Voilà, aux yeux du SM, les preuves de sa connerie... On frémit devant tant d'humanisme et de tolérance.
Constatant avec "stupeur et profond dégoût", sa présence sur le Mur des cons, Philippe Schmitt estime que " à travers cet acte, c’est la mémoire de notre fille qu’on insulte, ce sont aussi toutes les familles de victime