Eclats de révolte des Iraniennes, la mèche jaillie du foulard narguant les milices armées de leur fouet. Ce voile, introduit en France par les propagandes les plus habiles, les plus fortunées- fric du Golfe bâtissant les mosquées- et les plus imperméables à notre histoire française du combat pour les libertés! Ce voile dont les mères des jeunes voilées n'avaient jamais entendu parler, bien qu'elles n'aient jamais renié l'Islam, au contraire. Ce voile qui dit clairement: je me cache à vous car un seul homme, un seul être est mon maitre. Ce voile qui ressasse l'obsession sexuelle des prédicateurs d'Egypte et du Qatar ayant martelé, depuis des décennies, que la femme était un organe génital, et cela seul, de la racine des cheveux à la pointe des pieds.
En ma qualité d'amoureuse fervente de la civilisation arabo-islamique, j'avais commis naguère un ouvrage où je dévoilais le passage tragique du monde chatoyant des mille et une nuits à celui des mille et une morts( "Le sexe d'Allah", en livre de poche) Je m'étais donc immergée autant dans le Coran que dans les textes philosophiques et les poèmes de l'admirable héritage culturel arabo-persan. J'avais traqué le "hadith"- la tradition attribuée de façon fantaisiste à Mahomet et découvert l'entassement des trahisons de l'Islam par l'Islam.
Trahisons dénoncées par des penseurs musulmans sous tous les cieux, en tous siècles, et qui leur valurent souvent la mort ou l'exil. La sexualisation de la femme - et non pas son érotisation- et sa réduction à l'assouvissement de la pulsion mâle ( donc la cacher pour ne pas le"provoquer") est une obsession qui resurgit avec violence lorsque se constitue le discours des Frères musulmans dans le prem