Malgré l'été la bataille de France continue

L'été, le beau temps, les JO, la plage et ses jolies filles n'arrivent pas à atténuer le sentiment que j'ai sur la situation de notre pays. Les licenciements prévus chez PSA sont la partie visible des milliers d'emplois dans l'industrie perdus à cause du libre échangisme intégral. Et ce n'est pas les 120 milliards d'euros promis au sommet du Bruxelles à la fin juin qui viendront faire reculer le chômage et la pauvreté. Il semblerait que les Français, appauvris et surendettés, ne soient plus destinés qu'à acheter des produits fabriqués par des esclaves à l'autre bout du monde. Je ne crois pas que 2012/2013 soit le début d'un redémarrage de l'économie. Je crois que la crise est encore devant nous.

Tous les éditocrates et les europhiles ont beau sauter comme des cabri, l'euro n'est pas sauvé. Cette monnaie qui ne pouvait fonctionner pour des économies divergentes à d'abord ralenti les économies des pays du club med et la France et aujourd'hui, elle détruit les modèles sociaux. Derrière les termes « flexibilité », « libéralisation du marché du travail », c'est bien le retour à un capitalisme sauvage, un archéo-capitalisme comme disait Chevènement, qui se dessine. D'ailleurs, en Italie, Mario Monti a décidé de régulariser 800 000 clandestins. Ces 800 000 clandestins constituent une formidable armée de réserve du capitalisme ; ce n'est pas pour des raisons humanitaires qu'ils sont régularisés mais bien pour entrer en concurrence avec les Italiens dans une course vers toujours moins de protection sociale et de dignité. Oui la dignité humaine dont les droits de l'hommiste nous rebattent les oreilles quand il faut bombarder la Libye ou la Syrie a bel et bien quitté le Vieux continent. Les Grecs sont appauvris, dans la misère la plus totale ; on s'y suicide même en public à Athènes. Les Italiens et les Espagnols suivent la même pente fatale. La chute du Vieux continent amorcée au cours du XX ème siècle est en train d'arriver à son terme. Attention au choc !

Mais je ne veux point paraître trop pessimiste, trop dépressif. C'est souvent du chaos que renaît la lumière. Jeanne d'Arc a répondu à l'infâme traité de Troyes de 1420 ; du chaos des guerres de religions a surgi Henri IV, un roi soucieux du bien être de son peuple ; le Général de Gaulle et la Résistance se sont opposés aux lâchetés et à l'abaissement de la Patrie.

C'est pourquoi, malgré la propagande euro-mondialiste, le devoir des patriotes n'est pas de désespérer. Notre devoir est de continuer de convaincre nos familles, nos amis, tous ceux que l'on peut convaincre que la France n'est pas vouée à la misère et à l'esclavage. Si la formule « vive la France » sonne creux dans la bouche d'un Sarkozy, d'un Hollande, d'un Copé ou d'un Ayrault, elle prend tout son sens quand ce sont les patriotes qui se rangent dessous. « Vive la 

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