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Cercle Jean Moulin ®

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Co-Président d'Honneur Daniel Cordier, Secrétaire Particulier de Jean Moulin, Hubert Faure, membre des 177 du Commando Kieffer, membre d'Honneur Suzanne Escoffier, petite cousine et filleule de Jean Moulin Association Mémorielle Patriotique et Républicaine. cercle.jean.moulin71@sfr.fr 07 81 34 85 48


L’Italie entre démocratie et technocratie par Samuël Tomei

Publié par cercle Jean Moulin sur 12 Juillet 2012, 11:20am

Catégories : #blog ami et-ou républicain et patriote

En 1991, politologues et commentateurs italiens comparaient leur pays à la France de 1957. Ce qu’on n’appelait pas encore la Première République était à bout de souffle. Un bouleversement institutionnel paraissait sinon inéluctable en tout cas nécessaire – salutaire. Tout Rome se répétait la si fameuse formule gramscienne selon laquelle « la crise consiste (…) dans le fait que l’ancien meurt et que le nouveau ne peut pas naître » (Antonio Gramsci, Guerre de mouvement et guerre de position, Textes choisis et présentés par Razmig Keucheyan, Paris, La fabrique, 2011, p. 38.). Ne manquaient, selon les mêmes observateurs, que deux facteurs à même de faire accoucher l’Italie d’une Seconde République : l’équivalent de la guerre d’Algérie, à savoir une tourmente qui emporte le système, et l’apparition d’un de Gaulle doté d’une personnalité assez puissante pour imposer un nouveau système institutionnel.


Depuis, plus que jamais, la vie politique italienne semble irrémédiablement osciller entre, d’une part, la seconde partie de la formule gramscienne selon laquelle, pendant l’interrègne entre l’ancien monde et celui à venir « on observe les phénomènes morbides les plus variés » (ainsi la Ligue du Nord et le berlusconisme, demain peut-être le mouvement des 5 Etoiles…) et la maxime du Guépard selon laquelle il faut que tout change pour que rien ne change (avec l’avènement de gouvernements « techniques »).

Tangentopoli et l’effondrement apparent de la Première République 

Curieux spectacle, au tout début des années 1990, que celui d’un chef de l’Etat, Francesco Cossiga, s’attaquant lui-même au système dont il était censé être le garant, insultant tel ministre, considérant le parti dont il était issu, la Démocratie chrétienne, comme le dernier PCUS de l’Europe, autant de coups qui, s’ils semblaient incongrus au point de relever d’une précoce démence, avaient en fait valeur de symptômes et de signes avant-coureurs.

L’opération « Mains propres » (Tangentopoli ou Mani pulite) menée par un pool de juges du parquet de Milan emporta les principaux dirigeants poli

http://www.le-groupe-republique.fr/index.php?theme=&number=61&articlenum=876

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