En octobre 2011, le général Bernard Thorette, ancien chef d’état-major de l’armée de Terre (CEMAT) et président de l’association Terre Fraternité, avait remis au minstre de la Défense d’alors, Gérard Longuet, un rapport concernant l’établissement d’un monument dédié à la mémoire des militaires français morts lors d’une opération extérieure depuis 1962.
Trois propositions avaient été faites au sujet du lieu où devait être construit ce monument, à savoir le secteur de l’Arc de Triomphe, l’enceinte de l’Hôtel des Invalides, ou, à l’arrière de ce dernier, sur la place Vauban, dans le VIIe arrondissement de Paris. Cette dernière option fut retenue par le ministère de la Défense, qui s’adressa par la suite au maire de la capitale, Bertrand Delanoë, pour en avoir l’autorisation. Laquelle fut donnée dans un courrier daté du 20 avril 2012.
Seulement, un mois plus tôt, le Conseil de Paris avait formulé, à l’unanimité, le voeu que le monument en question soit construit sur la place de Fontenoy, derrière l’Ecole Militaire. D’où la polémique qui a cours actuellement.
Le 19 février dernier, les habitants du VIIe arrondissement ont appris, au cours d’un conseil de quartier, que le monument sera érigée sur la place Vauban. Ce que, manifestement, beaucoup refusent.
Pour certains, les projets actuellement en lice pour ce monument sont en cause. Il existe en effet trois projet. Le premier représente une rampe le long de laquelle seraient aligné 616 livres portant le nom des militaires morts en opération. Le second est un mur incliné (un mur antichar selon ses détracteurs) sur lequel seraient gravés les patronymes des disparus. Enfin, le dernier consisterait à ériger dans un trou d’1,5 mètre de profondeur 8 stèles de granit noir de 2 mètres de haut.
Les opposants au projet ont reçu le soutien de Mme le maire d’arrondissement, Rachida Dati, laquelle s’était d’ailleurs investie, en décem