Dans les années 1950, en pleine guerre froide et tandis que les Etats-Unis et l'URSS disposent de la force nucléaire, la France engage des travaux permettant de développer la force de frappe nucléaire. L'objectif est double : trouver un équilibre mondial et affirmer sur la scène internationale que la France ne dépend d'aucune autre puissance pour ce qui est de sa sécurité.
60 ans après, la dissuasion nucléaire reste la garantie ultime de la sécurité et de l'indépendance de la France vis-à-vis de toute agression. Elle repose sur trois principes fondamentaux :
- la permanence : le dispositif de dissuasion est toujours effectif ;
- la crédibilité : les deux composantes (océanique et aéroporté), sont complémentaires en termes de portée et de précision, et disposent de modes de pénétration différents ;
- la stricte suffisance : le dispositif d’armement est strictement nécessaire aux besoins défensifs de la France. La dissuasion nucléaire est strictement défensive.
Les deux composantes de la dissuasion nucléaire
Pour que la dissuasion nucléaire soit crédible, le chef de l’État doit disposer en permanence d’une large gamme d’options face aux menaces. Les deux composantes (océanique et aéroporté), sont ain