L’homme qui se cache derrière la marche « blanche » organisée le 26 février en mémoire
des deux policiers tués par un chauffard ivre et sans permis sur le boulevard Périphérique s’appelle Rodolphe Schwartz. Entré dans la police par la petite porte, comme adjoint de
sécurité, à l’âge de 19 ans, il en est sorti six ans plus tard, il y a quelques mois. « Je suis le seul à avoir la parole libre », clame ce natif du 93, s’érigeant en
porte-drapeau de ses anciens collègues.
Au nom de quoi ? Le jeune homme met en avant sa proximité avec l’une des victimes, qu’il a côtoyée dans le 19ème arrondissement de Paris, où il a lui-même servi durant trois ans. C’est sa veuve, explique-t-il, qui l’a poussé à maintenir ce rassemblement « sauvage » en plein Paris, alors que les principaux leaders syndicau