Claude Dellys, chevalier des airs

SAINT-HONORÉ-LES-BAINS. HOMMAGES MILITAIRES ET CIVILS.

La plaque découverte lors de l'hommage rendu àClaude Dellys, à Saint-Honoré-les-Bains. Photo M. R. (CLP)

Le 2 juillet, un hommage a été rendu à Claude Dellys, l’enfant du pays, qui, après une brillante carrière dans l’aviation militaire, a été victime d’une mort tragique en tant que pilote d’essai.

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Gérard Croutte, membre du collectif Dellys, ancien officier originaire de Saint-Honoré, a présenté la vie de Claude Dellys. « Que Claude Dellys nous pardonne, sa modestie sera mise à l’épreuve, mais Claude Dellys ne s’appartient plus, il appartient à l’histoire et à notre patrimoine intemporel. »

Né à Paris, le 15 octobre 1912, d’un père officier, souvent absent du fait de la guerre et de ses affectations en Afrique du Nord, et d’une mère native de Saint-Honoré-les-Bains, il passera la majorité de ses moments de loisirs dans la cité thermale où il s’est fait de nombreux amis. En 1932, nourri des aventures héroïques de Guynemer et de Fonck, enthousiasmé par la traversée de l’Atlantique par Lindberg, il entre comme boursier à l’école de pilotage d’Angers, ce qui fit de lui l’un des pilotes les plus doués de sa génération.

Pilote de chasse à 20 ans, il est décoré de la médaille militaire à 23 ans pour avoir sauvé son appareil qui avait perdu son gouvernail de profondeur. Il a risqué sa vie pour permettre aux ingénieurs d’étudier les modifications nécessaires, après un atterrissage rocambolesque que seul un pilote chevronné, doté d’un réel sang-froid, pouvait réussir.

Il a été moniteur d’élite et équipier de la patrouille d’Étampes (ancêtre de la patrouille de France). En congé d’armistice, il se retrouve au Maroc comme pilote du service civil des liaisons aériennes. Il est ensuite muté en qualité de moniteur à l’école de l’air de Salon-de-Provence. Suite à l’invasion de la zone, dite libre par la Wermacht, en novembre 1942, il est démobilisé et revient auprès de sa mère à Saint-Honoré pour rejoindre le maquis Louis Wo au Fréchots. Le 17 février 1945, il réintègre l’armée de l’air à Évreux, puis l’unité française de chasse à Houston. La paix revenue, le 8 août 1946, il opte pour une carrière civile de pilote d’essai.

Formé à la chasse et à la voltige, spéciali

http://www.lejsl.com/edition-d-autun/2012/07/09/claude-dellys-chevalier-des-airs