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Cercle Jean Moulin ®

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Co-Président d'Honneur Daniel Cordier, Secrétaire Particulier de Jean Moulin, Hubert Faure, membre des 177 du Commando Kieffer, membre d'Honneur Suzanne Escoffier, petite cousine et filleule de Jean Moulin Association Mémorielle Patriotique et Républicaine. cercle.jean.moulin71@sfr.fr 07 81 34 85 48


Fondation Res Publica : Vers "l'économie des besoins"

Publié par cercle Jean Moulin sur 25 Mars 2013, 22:43pm

Catégories : #J.P. Chevènement G. Sarre Fond. Res-Publica MRC

Note de lecture de "L’Economie des besoins – Une nouvelle approche du service public", de Jacques Fournier (Odile Jacob, février 2013), par Baptiste Petitjean, directeur de la Fondation Res Publica. 

Il est parfois utile de rappeler que le capitalisme n’est pas l’horizon de l’humanité, d’autant plus lorsqu’il montre ses limites à travers les crises des quatre dernières années. Il est encore plus utile de proposer un horizon alternatif. C’est l’entreprise de Jacques Fournier, qui dans son dernier livre fait un effort intellectuel remarquable de systématisation de ce qu’il appelle "l’économie des besoins".

Vers "l'économie des besoins"
Au-delà des lamentations sur l’impuissance croissante de l’Etat, au-delà aussi des forces néolibérales qui cherchent à cantonner l’action publique à un volet de l’économie de marché, il existe le chemin d’une « utopie postcapitaliste » dans laquelle l’intervention publique peut s’inscrire. C’est l’économie des besoins, une nouvelle voie de développement, en adéquation avec l’évolution de notre société. Tout d’abord, elle s’oppose à l’économie de marché. Bien que le développement de l’intervention publique soit liée au développement du capitalisme, car elle rééquilibrait notamment dans le domaine des risques sociaux ce que la « main invisible » ne pouvait régler seule, elle doit aujourd’hui se recomposer en raison de l’avènement de la mondialisation néolibérale. Les préceptes du Consensus de Washington, rouleau compresseur au service de la dérégulation et de la financiarisation au niveau mondial, ont en effet fini par rejeter l’action publique dans la catégorie des mauvaises dépenses et des entraves à la croissance. Jacques Fournier, en traitant des évolutions idéologiques liées au tournant libéral des années 80, n’hésite d’ailleurs pas à faire observer le ralliement, presque sans condition, de la social-démocratie à l’économie de marché. 

L’économie des besoins « s’ordonne autour de la rencontre entre le service collectif et le besoin social ». L’auteur fait un constat simple : il existe de nombreux domaines dans lesquels le respect des besoins fondamentaux ou la satisfaction des besoins essentiels (santé, éducation, transport, logement, etc.) ne peuvent être assurés correctement par le jeu, même régulé, du marché capitaliste. C’est une vision offensive, car elle ne remet pas en cause l’esprit de service public tel qu’il a été construit en France sur la base des luttes menées depuis le début du XIXème siècle. Au contraire, elle l’intègre. Offensive également car elle est une opportunité pour notre pays de se démarquer dans la compétition internationale, et, à court terme, de faire face aux crises. A ce titre, Jacques Fournier rappelle que, loin du moins disant social et contrairement aux préconisations toujours plus cinglantes sur la réduction des dé
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