
Au fait, la réforme de la finance, c’est pour quand ?

Cela a été un des grands débats oubliés de l’élection présidentielle. Entre un Nicolas Sarkozy qui n’en disait rien faute d’avoir fait grand
chose pendant son mandat, et un François Hollande aussi timide dans les
faits qu’il était sévère dans certains discours. Pourtant, la crise actuelle en démontre l’urgence.
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C’est sans doute l’une des impostures les plus incroyables de Nicolas Sarkozy. Le président sorti
n’avait pas de mots assez durs, à Toulon
notamment, pour dénoner les excès de la finance, promettant un temps un nouveau Bretton Woods. Et puis, rien n’est venu. Quelques règles sur les bonus, la proposition d’un impôt de bourse
moins important qu’à Londres, et même pas le moindre rapport de réflexion sur la question, contrairement aux Etats-Unis ou à la
Grande-Bretagne.
Mais le Parti Socialiste n’a pas fait beaucoup mieux. Certes, François Hollande a évoqué la
séparation des activités de dépôts et d’affaires, refusant de parler de séparation des banques de dépôts et des banques d’affaires, comme l’avait institué Franklin Roosevelt dans les années
1930. Cette nuance de vocabulaire a de l’importance car cela signifie que les banques resteront universelles, il faudra juste qu’elles assurent une certaine séparation de leurs différentes
activités.
Cette réforme, comparable à celle qui est mise en place par le gouvernement conservateur en
Grande-Bretagne (ce qui présage bien de son côté révolutionnaire…), ne changera pas grand chose à la situation actuelle puisque les banque
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