Neuf personnes ont été mises en examen suite au démantèlement d’un important réseau franco-suisse de blanchiment d’argent de la drogue, dont une élue parisienne écologiste.
Il s’agit d’un coup de filet majeur, une source policière faisant valoir que sur les seuls cinq derniers mois, ce réseau, actif depuis plusieurs années, a blanchi la bagatelle de 40 millions d’euros.
Avec huit autres, Florence Lamblin, adjointe EELV au maire du XIII e arrondissement, est mise en examen pour « blanchiment en bande organisée et association de malfaiteurs », a indiqué ce samedi une source judiciaire. Et huit autres suspects devaient encore être présentés au juge.
L’élue a démenti toute implication : « Elle m’a dit par SMS qu’elle n’y était absolument pour rien », a dit l’écologiste parisien Yves Contassot.
Son avocat, M e Jérôme Boursican, a précisé qu’elle possédait 350 000 euros sur un compte suisse créé en 1920 et provenant d’un héritage familial. Une « personne de confiance » l’a « mise en relation avec quelqu’un qui a rapatrié cet argent en France » et qui « s’est révélé impliqué » dans l’affaire de blanchiment, a-t-il expliqué. « S’il y avait quelque chose, ce serait tout au plus le fait de ne pas avoir déclaré 350 000 € à l’ISF », a-t-il avancé.
L’élue a accepté de démissionner de ses fonctions de maire-adjoint, selon le maire du XIII e, après une demande en ce sens du maire de Paris, Bertrand Delanoë, « consterné » par sa mise en examen.
Yves Contassot a dénoncé une « tentative d’instrumentalisation politique » : Florence Lamblin est « la seule » dans ce dossier « dont le nom est jeté e
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