L’homme l’aide à s’installer et lui fait découvrir autant la capitale algérienne que les arcanes des affaires étrangères. Trente-cinq ans plus tard, le premier, François Hollande, nomme le second, Bernard Bajolet à la tête des services secrets, la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE).
Bernard Bajolet, 63 ans, est un diplomate à la dure. Les pays où il a représenté la France, à divers postes, n’ont jamais été des sinécures : l’Algérie (1975-78), la Syrie (1986-90), la Bosnie (1999-2003), l’Irak (2003-06) jusqu’après l’invasion américaine, de nouveau l’Algérie (2006-08) puis l’Afghanistan (2011-13).
Fort de son expérience diplomatique et de solides amitiés, il est nommé en 2008 par Nicolas Sarkozy à un poste nouvellement créé à l’Elysée, celui de coordonnateur national du renseignement (CNR).
Pendant trois ans, il est l’interface avec les divers services (DGSE, DCRI, DRM, etc.) et s’active à les faire travailler ensemble.
Après un passage de deux ans comme ambassadeur de France à Kaboul, son ancien stagiaire d’Alger le propulse à un autre