Jusqu'au lundi 25 juin, veille de la date limite pour constituer un groupe à l'Assemblée nationale, les douze députés du Parti radical de gauche (PRG) de Jean-Michel Baylet pensaient être rejoints par leurs trois collègues du Mouvement républicain et citoyen (MRC) de Jean-Pierre Chevènement et atteindre ainsi le seuil requis de quinze élus.
C'était sans compter sur le lobbying de Bruno Le Roux, président du groupe socialiste. "Il ne voulait pas d'un groupe supplémentaire à gauche", affirme le chef de file radical Roger-Gérard Schwartzenberg, qui a dû se rabattre in extremis sur d'autres parlementaires égarés.
Le PS a su se montrer convaincant en accordant un poste à chacun des trois élus chevènementistes : la vice-présidence de la