Et si le supplice de l’euro durait ?
La fin de la monnaie unique peut sembler proche, entre des élections législatives en Grèce, où
SYRIZA, qui
annonce l’annulation des plans européens, pourrait gagner, et la crise qui s’aggrave en Espagne. Mais la crise actuelle n’est pas la première et
l’euro a démontré une sacrée capacité de résistance…
Au bord du gouffre ?
Toutes les raisons d’une explosion semblent réunies aujourd’hui. Si SYRIZA arrivait au pouvoir dans deux semaines, alors les
plans d’austérité ,qui sont la contre-partie du refinancement de la dette de la Grèce seraient
remis en question par le nouveau gouvernement. Nous pourrions alors rapidement entrer dans une impasse si l’Europe décide de suspendre le financement de la Grèce, aboutissant à une réquisition de la banque centrale grecque et
probablement à une sortie de l’euro.
En Espagne, la situation n’est guère plus brillante avec un taux de chômage horriblement élevé et un système bancaire
qui semble au bord du chaos, lui aussi touché par une fuite des capitaux extrêmement élevée, et qui nécessite un abord de capitaux que certains chiffrent à 100 milliards d’euros, une somme
d’autant plus difficile à trouver pour un pays dont le coût d’emprunt ne cesse d’augmenter. Un effondrement du système bancaire espagnol signerait l’arrêt de mort de l’euro.
La monnaie unique en a vu d’autres…
En effet, cette crise, aussi forte soit-elle, n’est pas la prem
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