
L’Ecole primaire est, dans notre pays, le parent pauvre du « système scolaire » alors que les difficultés non surmontées par les élèves à ce premier niveau de formation sont difficiles – voire impossibles – à éradiquer ensuite. Quant à notre Université, elle n’a pas reçu, au sein des enseignements supérieurs, la considération nécessaire, alors qu’elle aurait dû constituer, comme ailleurs, le socle de notre développement économique et culturel (1,2).
Depuis de nombreuses années les compétences de nos élèves, évaluées à la sortie du Collège, se dégradent. Les gouvernements de droite ont récemment supprimé des emplois d’enseignant, réduit le taux de scolarisation des enfants de deux ans, désorganisé le temps scolaire. Mais les conséquences n’en ont pas encore été mesurées. En effet les dernières données (PISA), colle