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Cercle Jean Moulin ®

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Co-Président d'Honneur Daniel Cordier, Secrétaire Particulier de Jean Moulin, Hubert Faure, membre des 177 du Commando Kieffer, membre d'Honneur Suzanne Escoffier, petite cousine et filleule de Jean Moulin Association Mémorielle Patriotique et Républicaine. cercle.jean.moulin71@sfr.fr 07 81 34 85 48


André Bellon (République !) : Camisole de force

Publié par cercle Jean Moulin sur 27 Novembre 2012, 22:39pm

Catégories : #Divers

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 Trois ans après la fermeture de l’usine ArcelorMittal de Gandrange, les 150 (sur 571) salariés reclassés sur le site du groupe indien à Florange affrontent à nouveau la perspective d’un (bien mal nommé) plan social. Par un écoeurant renversement des rôles, l’entreprise a adressé une sorte d’ultimatum au gouvernement français : un repreneur doit être trouvé avant à la date butoir du 1er décembre. On peut douter de la capacité de réaction d’un Etat qui, depuis trente ans, se dépossède de tous ses moyens d’action au profit de « marchés », par définition insaisissables et indéfinissables. Pourtant dépositaires de l’intérêt général, les autorités publiques ne cessent de se couper les ailes, comme si elles se méfiaient d’elles-mêmes. Elles se montrent même incapables de réclamer aux entreprises qui en ont bénéficié le remboursement des aides publiques versées pour maintenir l’emploi.


Dans sa conférence de presse du 15 novembre, le président François Hollande a confirmé que l’Etat n’était pas le mieux placé pour gérer les affaires économiques et a offert aux entreprises un crédit d’impôt de 20 milliards d’euros. Finalement, les Etats se passent eux-mêmes une sorte de camisole de force sur le dos pour ensuite protester de leur impuissance devant des populations assaillies par les inégalités sociales. Cette situation, souvent tragique pour ceux qui pâtissent de la crise, tourne parfois au ridicule, comme lorsque que la France n’a plus les moyens de « désamianter » le porte-avions Clemenceau qui se trouve réduit à errer de port en port.


Déjà, il y a quarante ans, en 1973, une loi rédigée par le ministre des finances de l’époque Valéry Giscard d’Estaing interdisait 

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