Maastricht, euro : il y a 20 ans nous avions raison ! par Laurent Pinsolle
Il y a exactement 20 ans, je plaçais mon premier bulletin dans l’urne. Convaincu
par Philippe
Séguin et Jean-Pierre Chevènement, c’était un « non » de conviction. Si la monnaie unique a vu le jour, les Français regrettent aujourd’hui leur choix mais ne sont
pas encore convaincus par le démontage de l’euro.
Une première bataille gagnée
Bien sûr, le sondage du Figaro indique que 65% des
Français ne souhaitent pas abandonner la monnaie unique. Néanmoins, la situation a beaucoup changé en seulement trois ans : en 2009, on nous répétait encore en boucle que l’euro nous avait protégé pendant la
crise. Aujourd’hui, même ses défenseurs les plus farouches ont reculé et préfèrent faire peur en affirmant qu’une sortie serait calamiteuse plutôt que de défendre la pertinence du
passage à l’euro.
Il faut dire la littérature expliquant précisément pourquoi la monnaie unique est mauvaise pour
les pays européens s’accumule de plus en plus. Je
participe à ce débat fréquemment. Mais des économistes comme Jacques Sapir (dont le dernier papier mémystifie les arguments des partisans de la monnaie unique), ou même Paul Krugman,
« prix Nobel d’économie », dans son dernier
livre, donnent crédibilité et pédagogie à la critique de l’unification monétaire européenne.
Résultat, les Français regrettent l’
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