N’eûssent été la sagesse et le pragmatisme du général britannique Mike Jackson, les choses auraient pu gravement dégénérer, en ce mois de juin 1999. Son chef direct, l’américain Wesley Clark, fou de rage, souhaitait employer la manière forte contre les Russes. Leur audace était, il est vrai, à la hauteur de la surprise qu’ils provoquèrent dans les rangs de l’Otan. Au terme de 78 jours de frappes aériennes contre la Serbie, les troupes occidentales pénétraient, pacifiquement, dans la province du Kosovo, peuplée majoritairement d’Albanais. Le président serbe Milosevic avait cédé ! Et voici qu’une colonne de blindés russes, venant de Bosnie, s’invitait à la party, en s’emparant de l’aéroport de Pristina, la capitale du Kosovo ! La Russie soutenait la Serbie ; les Occidentaux avaient pris fait et cause pour les revendica
Kosovo : la première victoire de Lady Asthon
Voici ma nouvelle chronique publiée sur le site, en français, de l'agence de presse russe Ria-Novosti
N’eûssent été la sagesse et le pragmatisme du général britannique Mike Jackson, les choses auraient pu gravement dégénérer, en ce mois de juin 1999. Son chef direct, l’américain Wesley Clark, fou de rage, souhaitait employer la manière forte contre les Russes. Leur audace était, il est vrai, à la hauteur de la surprise qu’ils provoquèrent dans les rangs de l’Otan. Au terme de 78 jours de frappes aériennes contre la Serbie, les troupes occidentales pénétraient, pacifiquement, dans la province du Kosovo, peuplée majoritairement d’Albanais. Le président serbe Milosevic avait cédé ! Et voici qu’une colonne de blindés russes, venant de Bosnie, s’invitait à la party, en s’emparant de l’aéroport de Pristina, la capitale du Kosovo ! La Russie soutenait la Serbie ; les Occidentaux avaient pris fait et cause pour les revendica
N’eûssent été la sagesse et le pragmatisme du général britannique Mike Jackson, les choses auraient pu gravement dégénérer, en ce mois de juin 1999. Son chef direct, l’américain Wesley Clark, fou de rage, souhaitait employer la manière forte contre les Russes. Leur audace était, il est vrai, à la hauteur de la surprise qu’ils provoquèrent dans les rangs de l’Otan. Au terme de 78 jours de frappes aériennes contre la Serbie, les troupes occidentales pénétraient, pacifiquement, dans la province du Kosovo, peuplée majoritairement d’Albanais. Le président serbe Milosevic avait cédé ! Et voici qu’une colonne de blindés russes, venant de Bosnie, s’invitait à la party, en s’emparant de l’aéroport de Pristina, la capitale du Kosovo ! La Russie soutenait la Serbie ; les Occidentaux avaient pris fait et cause pour les revendica
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