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Cercle Jean Moulin ®

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Co-Président d'Honneur Daniel Cordier, Secrétaire Particulier de Jean Moulin, Hubert Faure, membre des 177 du Commando Kieffer, membre d'Honneur Suzanne Escoffier, petite cousine et filleule de Jean Moulin Association Mémorielle Patriotique et Républicaine. cercle.jean.moulin71@sfr.fr 07 81 34 85 48


ça s'est passé un...24 juin

Publié par cercle Jean Moulin sur 24 Juin 2013, 22:37pm

Catégories : #ça c'est passé un ...

Événements http://www.herodote.net/almanach-jour-0624.php
 
24 juin 1314 : Victoire écossaise à Bannockburn
 

Le 24 juin 1314, à Bannockburn, au nord-ouest d'Édimbourg, les Écossais infligent une défaite retentissante aux Anglais, bien que très supérieurs en nombre. Aux yeux des Écossais, c'est aujourd'hui encore un événement considérable...

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24 juin 1340 : La flotte française détruite à l'Écluse
 

Le 24 juin 1340, la flotte française est détruite par les marins anglais dans le port flamand de l'Écluse (aujourd'hui Sluis, en aval de Bruges). Bien que disposant de plus de vaisseaux que les Anglais du roi Édouard III et de galères génoises en renfort, Hugues Quieret et Nicolas Behuchet, amiraux du roi Philippe VI de Valois, choisissent la défensive et attachent leurs bateaux entre eux dans le port pour faire barrage à l'ennemi, selon la coutume du temps.

Les Anglais se lancent audacieusement à l'attaque et, de leurs navires, les archers déversent une pluie de flèches, dont certaines enflammées, sur les navires ennemis. Quelques-uns de ceux-ci arrivent à s'échapper mais les Français perdent au total 170 navires et 20.000 hommes. Capturés, les deux amiraux sont, l'un pendu, l'autre décapité. Ce désastre, qui laisse la France sans défense face aux débarquements anglais, est le premier qu'aura à connaître la France dans la Guerre de Cent Ans.

 

24 juin 1497 : Jean Cabot aborde àTerre-Neuve
 

Le 24 juin 1497, le Matthew aborde aux îles plus tard appelées Cap-Breton et Terre-Neuve, à l'embouchure du fleuve Saint-Laurent (Canada).

Le capitaine est un Génois du nom de Giovanni Caboto (ou Jean Cabot), au service du roi d'Angleterre...

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24 juin 1812 : Début de la campagne de Russie
 

Le 24 juin 1812 débute la campagne de Russie. La Grande Armée de l'empereur Napoléon 1er traverse le Niémen et envahit l'empire du tsar Alexandre 1er. Avec près de 700.000 hommes, dont une moitié seulement de Français, cette Grande Arméemérite d'être appelée aussi l'armée des Vingt nations. Sa puissance ne l'empêchera pas d'être vaincue par l'hiver russe et par la résistance opiniâtre des partisans russes et des soldats du vieux général Koutouzov...

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24 juin 1821 : Bolívar à Carabobo
 

Le 24 juin 1821, Simón Bolívar vainc les Espagnols à Carabobo et les chasse duVenezuela.

 

24 juin 1859 : Solferino donne naissance à la Croix-Rouge
 

Le 24 juin 1859, les armées franco-sardes se heurtent aux armées autrichiennes à Solferino dans une mêlée sanglante et désordonnée...

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24 juin 1872 : Disraeli exalte les conquêtes coloniales
 

Le 24 juin 1872, dans le Crystal Palace, le somptueux palais des expositions londonien inauguré vingt ans plus tôt par le prince Albert, Benjamin Disraeli, chef de l'opposition conservatrice, prononce un retentissant discours dans lequel il se propose de promouvoir l'empire colonial britannique (« uphold the Empire of England », dit-il).

Auparavant, les conquêtes coloniales étaient le fait de compagnies marchandes ou d'aventuriers et les gouvernements ne s'y engageaient qu'avec réticence car ils n'y voyaient que des sources de difficultés. On peut dater du discours de Disraeli la naissance de l'impérialisme anglais et plus largement européen, marqué par les péripéties de la « course au drapeau » en Afrique et en Asie.

La même année, le 7 avril 1872, Léon Gambetta, un fougueux républicain français, lance à Angers: « Pour reprendre véritablement le rang qui lui appartient dans le monde, la France se doit de ne pas accepter le repliement sur elle-même. C'est par l'expansion, par le rayonnement dans la vie du dehors, par la place qu'on prend dans la vie générale de l'humanité que les nations persistent et qu'elles durent; si cette vie s'arrêtait, c'en serait fait de la France » (*).

 

24 juin 1894 : Sadi Carnot assassiné
 

Le soir du 24 juin 1894, le président de la République française Sadi Carnot, en visite officielle à Lyon, sort d'un banquet offert par le maire de la ville, le dr Gailleton. Il se rend au Grand Théâtre quand un homme monte sur le marchepied de sa voiture et le blesse mortellement d'un coup de poinçon.

Le meurtrier est un anarchiste italien du nom de Caserio qui aurait voulu répliquer aux mesures d'exception contre la flambée d'anarchisme. Dès le lendemain du meurtre, des émeutes anti-italiennes surviennent à Lyon. Elles doivent être réprimées par la troupe ! Caserio, prestement condamné, est guillotiné le 16 août suivant.

 

24 juin 1948 : Le blocus de Berlin
 

Le 24 juin 1948, les Soviétiques qui occupent depuis 1944 l'Allemagne orientale, entament le blocus de l'enclave de Berlin-Ouest. Il s'agit d'une fraction du Grand-Berlin (883 km2 et 2,3 millions d'habitants) concédée aux Alliés occidentaux et partagée en trois zones d'occupation (anglaise, américaine, française).

Le blocus est motivé par le rejet par les Soviétiques de la nouvelle monnaie introduite par les Occidentaux en Allemagne, le Deutsche Mark (DM).

Le blocus consiste à couper, «pour des raisons techniques», les communications terrestres entre Berlin-Ouest et l'Allemagne occidentale. La réussite du coup de force que représentait de blocus aurait signifié l'abandon par les alliés occidentaux de Berlin et son occupation par les Soviétiques.

Mais, pendant près de onze mois, jusqu'au 12 mai 1949, les Américains et les Anglais organisent un pont aérien pour ravitailler les berlinois de l'Ouest, soit 277 728 vols en 322 jours. Le principal aéroport actuel de Berlin, Tegel, est d'ailleurs la conséquence de ce pont aérien puisqu'il est construit en secteur français d'août à novembre 1948 pour compléter les aéroports existants de Tempelhof en secteur américain et de Gatow en secteur britannique.

Le pont aérien résiste et à l'hiver et aux brimades des Russes : projecteurs aveuglant les pilotes, interférences radio, tirs sol-sol, tirs de DCA. Il empêche ainsi Berlin-Ouest de tomber dans l'escarcelle soviétique, et son maintien coûte que coûte, malgré 76 morts et un coût financier considérable, finit par contraindre les Soviétiques à mettre fin au blocus, décision annoncée par l'agence Tass le 25 avril 1949. Quelques mois plus tard se concrétise la division de l'Allemagne en deux États rivaux.

 

 

24 juin 2007 : Crise des «subprimes»
 

Le 24 juin 2007 est annoncée la faillite de Queen's Walk, un fonds spéculatif de couverture («hedge funds») qui appartient à la puissante banque d'investissements américaine Bear Stearns. Ainsi le monde de la finance et l'opinion publique découvrent-ils la «crise des subprimes», prêts bancaires à taux évolutif accordés sans précaution à des ménages américains pauvres et virtuellement insolvables.

Comme la plupart des banques de la planète détiennent ces créances douteuses, la panique s'empare des marchés boursiers.

 

C'est sa fête : Nativité de Saint Jean-Baptiste

Jean était le cousin de Jésus. Il annonçait la venue du Messie(l'oint de Dieu) et baptisait ses disciples dans l'eau du Jourdain. Il fut pour cette raison appelé Jean le Baptiste ou Jean-Baptiste.

Jésus, dès qu'il entama sa prédication, se fit baptiser par lui à Béthanie. Les Évangiles racontent qu'à l'instant où Jean fit couler sur son front l'eau du baptême, une voix céleste proclama : « Celui-ci est mon fils bien-aimé... ».

Jean-Baptiste ne se privait pas de dénoncer l'union coupable du tétrarque de Galilée, Hérode Antipas, fils de Hérode le Grand, et de sa belle-soeur Hérodiade.

L'évangéliste Matthieu raconte que la fille de celle-ci, Salomé, dansa un soir devant le roi. Hérode, séduit, promit à Salomé tout ce qu'elle voudrait. Sur le conseil de sa mère, elle demanda la tête de Jean. Hérode accepta malgré son estime pour l'homme de Dieu. Salomé reçut la tête sur un plateau. Cette scène a inspiré de très nombreux peintres de la Renaissance et du Baroque.

Fête de la Saint-Jean

La Saint-Jean (ou Nativité de Saint Jean Baptiste) était une fête chômée en France, avant le Concordat de 1801. Elle donnait l'occasion de célébrer le solstice d'été (avec quelques jours de retard)...

Très populaire, cette fête donnait lieu en maints endroits à des feux de joie et il était de tradition que les jeunes gens sautent par-dessus les flammes. Les feux de joie ont à peu près disparu en France mais leur fonction de réjouissance s'est reportée sur les feux d'artifice... On prêtait aussi des vertus magiques aux « herbes de la Saint-Jean » (millepertuis, armoise, fougère,...) cueillies ce jour avant le lever du soleil par des jeunes vierges ou de vieilles femmes ! On peut regretter qu'en 1982, le ministre de la Culture Jack Lang ait fixé au 21 juin la fête de la Musique. Le 24 juin eut permis de renouer avec ces traditions...

Au Québec, où subsistent maintes lois de l'Ancien Régime, la Saint-Jean est toujours une fête chômée. Elle est devenue, dès 1834, une occasion de célébration patriotique, à l'initiative de Ludger Duvernay, fondateur de la Société Saint-Jean-Baptiste. Depuis 1977, c'est même officiellement la Fête nationale du Québec. Elle donne lieu à des concerts en plein air, à des agapes communautaires et à un défilé où les Québécois s'en donnent à coeur joie. On danse aussi autour des feux de joie (et on boit beaucoup aussi).

Naissance
Horatio Kitchener
24 juin 1850 à Listowell (Irlande, Royaume-Uni) - 5 juin 1916

 

Le maréchal britannique Horatio Kitchener, comte Kitchener of Khartoum, s'est illustré dans la guerre contre les mahdistes, au Soudan, à la suite de laquelle il s'est confronté à Fachoda à la colonne Marchand. Engagé en 1900 dans la guerre des Boers, en Afrique du Sud, il met en oeuvre des méthodes brutales, enfermant femmes et enfants dans des camps de concentration. Il est ministre de la Guerre quand la Grande-Bretagne entre dans la Grande Guerre de 14-18.

 

Décès
Marie Leszczynska
23 juin 1703 à Trzebnica (Silésie) (Pologne) - 24 juin 1768 à Versailles

 

Fille de Stanislas Leszczynski, roi déchu de Pologne et duc de Lorraine, la princesse Marie a été élevée avec soin. Outre le polonais, elle maîtrise le français, l'allemand et le latin. Le rejet inopiné de l'alliance espagnole lui vaut d'être fiancée à Louis XV malgré son absence de fortune...

 

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