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Cercle Jean Moulin ®

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Co-Président d'Honneur Daniel Cordier, Secrétaire Particulier de Jean Moulin, Hubert Faure, membre des 177 du Commando Kieffer, membre d'Honneur Suzanne Escoffier, petite cousine et filleule de Jean Moulin Association Mémorielle Patriotique et Républicaine. cercle.jean.moulin71@sfr.fr 07 81 34 85 48


« Mon père a survécu au camp de la mort lente »

Publié par cercle Jean Moulin sur 13 Juin 2013, 21:38pm

Catégories : #Mémoire de La Résistance et de la Déportation, #Mémoire de la Déportation

Guy Le Coq envisage de se rendre en Ukraine l'an prochain. Pour visiter le camp de Rawa Ruska et voir où son père a été détenu pendant trois ans.
Guy Le Coq envisage de se rendre en Ukraine l'an prochain. Pour visiter le camp de Rawa Ruska et voir où son père a été détenu pendant trois ans.
Le papa de Guy Le Coq a été déporté au camp de Rawa Ruska, dans la Grande Pologne, pendant la guerre 1939-1945. Un camp un peu oublié des mémoires où les conditions de détention étaient terribles.

L'histoire

Quand son père part à la guerre, Guy Le Coq n'a que 3 ans. Le petit Briochin devra attendre ses 10 ans pour commencer à se fabriquer des souvenirs avec lui. Dans l'intervalle, Albert Le Coq a connu l'horreur de la guerre et de la déportation. Dans un camp un peu oublié, au milieu des Buchenwald, Auschwitz, Dachau et autres Sobibor. Le camp de Rawa Ruska était situé dans la Grande Pologne de l'époque. Ses vestiges sont aujourd'hui sur les terres ukrainiennes.

Albert Le Coq y a été déporté le 13 avril 1942 après avoir été fait prisonnier par les Allemands et avoir tenté de s'enfuir plusieurs fois. Le camp qui devait recevoir des prisonniers russes sera finalement réservé aux réfractaires français et belges du Service de travail obligatoire (STO) et aux multi-récidivistes de l'évasion. Quand Albert Le Coq y est incarcéré, il pèse 72 kg. Il va réussir à y survivre trois ans et y laisser 37 kg.

Un robinet pour 10 000 hommes

« Quand le camp a été découvert, Churchill l'a qualifié du camp de la goutte d'eau et de la mort lente », explique Guy Le Coq. Les prisonniers y dormaient sur des planches, mangeaient une soupe de pommes de terre et de rutabagas, une fois tous les trois jours, et devaient se partager un croûton de pain entre trois hommes. « Pour la boisson et faire leur toilette, ils disposaient d'un robinet pour 10 000 homm

http://www.dinan.maville.com/actu/actudet_--Mon-pere-a-survecu-au-camp-de-la-mort-lente-_fil-2354172_actu.Htm

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