C’est avec fébrilité que mes amis et moi-même, nous revêtions nos uniformes pour la fête nationale. Nous étions tous aussi heureux de nous retrouver, fiers d’appartenir à une élite, revêtus de notre béret rouge.
Le 14 juillet. Certes prise de la Bastille, mais aussi fête de la Fédération. A noter que c’est un 14 juillet que le parti nazi a été le seul parti autorisé en Allemagne, le 14 juillet 1933. Où l’on voit que les lumières sont toujours plus fortes que l’obscurantisme.
Obscurantisme à tous les niveaux. Ne faut-il pas qu’un cerveau soit quelque peu embrumé (peut-être par quelques substances qu’aucun Ministre de la République ne voudrait légaliser) ? Voilà la ci-devant Duflo, Ministre de son état par la grâce et le bon vouloir des Socs, qui n’a de cesse de cracher dans la soupe. Celle-ci dotée d’un … « compagnon » lequel dans un mouvement de révolte très courageux, nous fait sa petite cricrise et refuse la chaise réservée aux époux et épouses de Ministres déclarant "Fier que la chaise à mon nom reste vide au défilé de bottes des Champs-Élysées." Et rajoutant "Aujourd'hui, on fête sur les Champs-Élysées le centenaire de la dernière année de paix avant la grande boucherie des revanchards". Il est certain que Moi Président de la République, je dirai à mon Ministre en paraphrasant Jean pierre Chevènement : « un époux de Ministre, ça ferme ça gueule, ou tu démissionnes ».
Ce qui est dommage, c’est que les médias s’en soient fait écho. Vous me direz, nous faisons à l’identique ici. Certes, mais point dans le panurgisme. Le Cercle Jean Moulin est une association mémorielle Patriotique et Républicaine. A ce titre nous ne nous interdisons pas d’intervenir dans l’actualité contre l’extrême- droite, ses sbires, ses séides, ses pseudos humoristes, ses collabos patents et latents.
En effet, que fait ce Monsieur si ce n’est renforcer l’extrême-droite ? En nous faisant ça crise de bobo, il crache sur la Nation, sur la Patrie, sur la République, sur leurs symboles. La politique, comme le nature, ayant horreur du vide, ce qui est lâché, abandonné sur le bord de la route, est récupéré par d’autres. En l’occurrence, c’est le Front National qui s’accapare ces symboles qui sont pourtant nôtres et universels.
Il serait temps que François le second recadre son gouvernement et donc les conjoints et conjointes. Sarkozy fut un accident de la Vème République, et de renoncements en renoncements, de reculades en reculades, François le second nous démontre qu’il est une erreur. Le dernier renvoi de Delphine Batho pour montrer ses muscles le démontre bien, quand la semaine suivante il recule devant Montebourg*tout en montant sur ses ergots, tel le coq, pour dire que c’est lui le patron. Attention, cantat n’est pas loin. Lui qui se dit écolo, il ne doit point aimer le coq dans sa basse-cour. Et oui le coq est l’un des symboles de la République, de la France. Si d’aventure l’un s’envole, il risque de prendre son fusil. Ah non pardon, il n’aime pas les chasseurs non plus. Comme quoi, dans un même famille, le meilleur peut côtoyer le pire.
Nous, dans le ciel, nous n’avons point vu de coq mais un superbe lâcher de pigeons. Superbe symbole de paix à Mâcon. Tout comme nous avions une fanfare d’anciens militaires italiens. Tout ceci pour nous rappeler que l’armée en France est maintenant et aujourd’hui l’un des garants et l’un des derniers défenseurs de la démocratie et la pluralité. Cette pluralité qui fait que des cantat peuvent l’ouvrir et dire ce qu’ils pensent sans se faire enfermer. Nous invitons le sieur à dire la même chose dans d’autres … « démocraties ». En France, comme dans d’autres pays, l’armée, la grande muette est là qui veille sur votre sécurité extérieure mais aussi intérieure, car plus souvent qu’on ne le pense l’ennemi vient de l’intérieur. Dans notre République, il est des pommes qu’affectionnait le Président Chirac qui sont infestées de vers.
Mais une question me vient à l’esprit : sur les vers et autres parasites de même acabit, n’existe t-il pas un pesticide efficace ? ….
NDLR : quant à nous, nous étions fiers dans nos uniformes, fiers de porter un béret rouge, fiers d’avoir appartenu à l’armée de la République Française.
*l’un des seuls républicains et patriotes de ce gouvernement ; mais qu’attend il pour démissionner et mettre ses actes en accords avec sa geste et son verbe ?